NATHAN CARMICHAEL
" EST CE QUE JE ME SERT DE MON INVISIBILITÉ POUR COMBATTRE LE CRIME OU POUR FAIRE LE MAL? " Nom : Carmichael est son nom d'emprunt. Celui qu'on lui a donné, avec sa nouvelle identité. •
Prénom : Il s'appelle Nathan, prénom qu'il tient de son grand-père Nate: ça, il le garde. Peu importe combien de fausses identités et de couvertures il peut avoir, il a toujours tenu a garder son véritable prénom •
Date et lieu de naissance : Il est né à San Francisco, le vingt huit septembre 1989. •
Origines : Américain pure souche. •
Situation amoureuse : C'est le désert, le quasi néant. En fait, son boulot ne lui permet pas de tomber amoureux ou de se mettre en couple, pour l'instant. •
Situation familiale : Il a ses parents, qui vivent encore à San Francisco, son grand-père dont il est très proche. Et il avait un frère, qui est mort il y a quelques années. •
Métiers/études : C'est un agent du gouvernement, très souvent sous couverture •
Traits de caractère : secret, observateur, mystérieux, sarcastique, souriant, doux, gentil, intelligent, rusé, fort, têtu, rancunier, borné, fidèle, respectueux, sérieux, bosseur. •
Groupe : adult. •
Avatar : Dylan O'Brien. •
Crédits : tumblr.
Que pense votre personnage de Blueberry Hill ? Nathan n'est pas en ville depuis longtemps. Quelques semaines, seulement. Mais il s'y est déjà un peu attaché à celle-ci, malgré lui. Pourtant, il ne peut pas trop s'imaginer rester: parce qu'il sait très bien qu'il devra quitter Blueberry Hill un jour. Qu'en réalité, il n'est pas celui qu'il prétend être, et que du coup, le fait de rester une fois sa mission terminée ne sera pas possible.
Votre personnage a-t-il trouvé son âme soeur ? Absolument pas. Il a déjà eu des relations, évidemment: mais jamais au point de penser passer le reste de sa vie avec la personne concernée. Après, il y croit, et espère qu'il trouvera la personne qui lui correspond...Seulement, il ne sait pas quand ça arrivera.
shape of you
Dans la pièce d'à côté, ta mère pleure. Encore. Voilà une semaine qu'elle n'arrête plus. Une semaine que ton père la tient à bouts de bras, comme si il avait peur qu'elle ne s'effondre pour de bon. Toi, t'arrive pas à verser une larme. Pourtant, t'étais là, ce jour là: c'est toi qui a ouvert la porte et qui a vu ces deux types en uniforme baisser les yeux vers toi avant de te lancer un regard triste et compatissant. Et t'étais également présent quand tes parents sont arrivés, et qu'ils ont appris que leur fils aîné était tombé au combat, deux jours avant. Il y a presque deux semaines, en somme. Mais malgré ça, et malgré l'enterrement qui a eu lieu quelques jours plus tard: tu n'as toujours pas pleuré. T'y arrives pas. T'attends Kyle. Tu n'arrives pas à te dire qu'il est vraiment mort. Que quelqu'un lui a tiré dessus pour de vrai, comme dans les films. Mais là, il ne s'agit pas d'un acteur: ton frère ne reviendra pas. Tu le sais, pourtant. Ton regard se tourne une fois de plus vers la porte, en face de toi: celle de la chambre de Kyle. Elle est entrouverte et tu arrives à voir l'un des posters affiché au mur, à l'effigie de 30 seconds to mars. Tu as toujours l'impression que d'ici une seconde, tu verras Kyle sortir de la pièce, écouteurs vissés dans les oreilles, téléphone à la main et le sourire aux lèvres. Mais ça n'arrivera pas. Les doigts tremblants légèrement, tu frôles les plaques de ton frères, suspendues autour de ton cou: ça faisait partie des effets personnels qu'ils vous ont renvoyé. Ça, et ses papiers d'identité, son téléphone, et un carnet dans lequel il notait quelques observations. Toi, tu as hérité des plaques. Tu soupires et détourne le regard avant de te diriger vers la chambre, dont tu ouvres complètement la porte. L'odeur y est familière. L'ordinateur portable de Kyle est encore là, sur le bureau, fermé. Il y a également des papiers qui trainent, et des photos sur les meubles, accompagnées de figurines et de bouquins. Le coeur battant et la gorge nouée, tu te laisses tomber sur son lit, tes yeux venant fixer le plafond. Là, et seulement là, la vérité semble te percuter tel un camion: Kyle est mort. Kyle est mort. Une tension envahit tes épaules et tu prends une profonde inspiration. Un sanglot. Ta vue se brouille et étrangement, tu te sens soudainement soulagé. Enfin, tu peux pleurer.
Tu tombes lourdement sur le dos et retiens une grimace. Une douleur sourde semble irradier ton corps entier, mais tu ne le montre pas. Cela ferait de toi un faible -enfin, d'après toi-. Une main entre dans ton champs de vision et tu soupires en l'acceptant: une seconde plus tard, tu es de nouveau sur ses pieds, ta tenue pleine de poussière. "
Tes appuis, Parrish", dit ton instructeur en s'approchant, les sourcils froncés. "
Tu n'y penses pas assez, et tu ne protège pas suffisamment ton flanc droit: c'est pour ça que ton adversaire arrive toujours à te mettre à terre." Tu lève les yeux au ciel et attrape une serviette, ainsi que ta bouteille d'eau. Dehors, les rayons du soleil tapent si fort que tu as l'impression que ta peau brûle à petit feu et tu transpires déjà tellement que ton t-shirt est trempé. "
Je sais, je sais..." Il ne répond pas, mais te fais signe de te remettre en place. Pourtant, t'es crevé. T'as qu'une envie, c'est de prendre une douche et de t'écrouler sur ton lit: mais il te reste encore environ une heure à tirer, avant de devoir aller faire de la muscu, puis un peu de course à pied. Après ça enfin, tu pourras peut-être penser à glaner un peu de sommeil. Mais avec le recul, le sommeil tu t'en moques. Tu sais que tu dois absolument t'entraîner: tu dois réussir les prochains tests afin d'être accepté dans l'équipe que tu vises. Être un jeune agent ne te suffit pas: tu veux partir en mission. Tu veux prouver que tu vaut le coup, tu veux te dépasser. Pour lui. Pour ton frère. Pour que, peu importe l'endroit où il se trouve maintenant, il soit fier. Tes parents eux, ne le sont pas vraiment. Ils n'ont pas plus été enchantés que tu souhaites faire partie des forces spécial que le jour où Kyle s'est engagé dans l'armée. Mais t'as répondu que ça devait être dans les gènes, et ta mère a pleuré, en te faisant jurer de revenir à la maison vivant et bien portant. Et t'aurais sans doute pas dû, mais t'as juré. T'as promis, et c'est bien la dernière chose que t'aurais dû faire.
Ignorant le paysage qui défile sous tes yeux, tu ouvres une nouvelle fois l'enveloppe qu'on t'as confié juste avant ton départ. A ce moment là, tu ne savais même pas quelle allait être ta mission, ni même quelle serait ta nouvelle identité. Apparemment, ce n'était pas prévu, des éléments d'une enquête ont bougé soudainement et ton organisation a été obligée de te construire une nouvelle identité rapidement et de t'envoyer à Blueberry Hills sans pouvoir réellement te parler de ta mission. D'où le paquet, où se trouvent absolument tout ce que tu dois savoir. Tes nouveaux papiers, ton adresse, ton histoire ainsi que celle de ta famille fictive (jusqu'à l'arbre généalogique!)...Et la photo de ta cible. Un homme qui pourrait ou ne pourrait pas être lié à un crime et qui aurait fui, avant de se cacher dans cette ville tranquille. Ton job, c'est d'enquêter sur lui, sur sa vie. De te rapprocher autant que nécessaire et d'apprendre si il est réellement coupable. Si oui, l'appréhender et le ramener à la CIA. Si non, repartir et le laisser dans l'ignorance la plus totale. "
Alors, vous êtes ici pour des vacances?" Tu relève les yeux et croise le regard du chauffeur de taxi, qui te dévisage par le biais de son rétroviseur. Tu souris. "
Non, je suis ici pour le boulot. J'ai été muté." Le chauffeur hoche la tête et sourit lui aussi. "
Je vois! Vous verrez, vous allez tomber amoureux de Blueberry Hill! Tout le monde fini par ne plus vouloir en repartir." Tu prends une profonde inspiration et regarde dehors. "
Vraiment?...On verra bien alors, je suppose Qui sait?", réponds-tu simplement. Toi, tu sais que c'est faux. Que c'est impossible. Cette ville, elle sera comme toutes les autres, comme toutes celles où tu as dû vivre pendant un temps imparti. Dieu seul sait combien de temps tu devras vivre ici: un mois, comme un an...Mais tu devras repartir. Que tu le veuilles ou non. Et, alors que le taxi se gare dans l'allée où se trouve ta maison (magnifique, en passant), tu frôle du bout des doigts, les plaques de Kyle. Elles ne t'ont jamais quittées et te rappellent pourquoi tu fais tout ça. Pour lui. Pour ton pays. Pour toi.
derrière l'écranPseudo : spf. •
Pays/Région : France. •
Comment nous as-tu connu : par un partenariat •
Un mot sur le forum : il est trop claaaaaasse
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Scénario, préliens, inventé : inventé.
- Code:
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[b]dylan o'brien • [/b]nathan carmichael
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Sujet: c'est pas que j'taime pas...c'est juste que j'suis pas particulièrement ravi que t'existes. 
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