sister time (doppy)

Poppy & Daisy

Les rayons du soleil réchauffaient le corps et le coeur de Daisy. C'était un samedi, un peu comme tous les autres à Blueberry Hill. A la différence, que c'était le premier samedi depuis plusieurs mois que Daisy n'était pas de garde à l'hôpital. Non pas qu'elle se faisait exploiter, mais elle avait tendance à ne pas réussir à partir de l'hôpital, à part pour passer une soirée avec son meilleur ami. Pour autant, Daisy a toujours eu un grand esprit de famille et c'est donc naturellement, qu'elle s'était rendu chez ses parents pour prendre un café en fin de matinée. Daisy, prenait toujours autant de plaisir à se rendre chez ses parents. L'odeur de la maison, l'a rendait toujours un peu nostalgique. Chez papa, maman, ça sent toujours bon, il y a toujours un truc sur le feu, et ce-jour là, c'était un gâteau à la myrtille, une spécialité locale, que maman Hopkins, maitrisait à la perfection. Elle embrassa longuement son père et sa mère en arrivant ce matin-là. Elle s'installa rapidement autour de la table familiale, on ne restait jamais longtemps debout dans cette maison. Les parents Hopkins, sont du genre, très aimant, ayant toujours peur qu'un de leurs rechetons manquent de quelque chose. Après avoir terminé sa première tasse de café, Daisy s'étonna de ne pas voir sa petite soeur Poppy. Sa mère, lui indiqua donc que cette dernière dormait encore. Elle ne pu s'empêcher de regarder sa montre. Onze heures, elle abuse quand même. Ni une, ni deux, Daisy grimpa les marches de l'escalier deux par deux et entra sans prendre la peine de toquer dans la chambre de la petite dernière. Bah alors marmotte, on vient pas saluer sa soeur préférée ? Daisy se jeta sur le lit de cette dernière tout en riant devant la mine encore endormi de Poppy.

samedi. l'occasion rêvée pour dormir sans que tes parents viennent te réveiller. tu t'es encore couchée trop tard, t'as encore passée une bonne partie de la nuit entre peur et larmes, entre colère et tristesse soudaine, à hésiter. sans savoir si tu devais lui envoyer un message ou pas. t'as envie. une partie de toi en a envie. mais tu peux pas, putain. vous avez déjà fait trop d'conneries, avec milo. déjà beaucoup trop. une plus concrète que les autres, d'ailleurs. et tu peux pas. t'arrives pas à baisser le regard et à observer ton ventre. t'arrives pas à le toucher. t'arrives plus à manger. ça te chamboule totalement, ça te perturbes un peu trop. c'était pas censé arrivé. c'était pas censé se passer comme ça. t'as terminé par t'endormir, épuisée, plongeant dans un sommeil loin d'être réconfortant et loin d'être reposant. bah alors marmotte, on vient pas saluer sa sœur préférée ? un grognement s'échappe de tes lèvres alors que t'es secouée par daisy qui se jette sur ton lit. tu viens enfouir un peu plus ton visage entre tes draps et te blottis dans ces derniers. t'as pas envie de bouger. pas que t'ai pas envie de voir ta frangine, mais ... t'es pas vraiment d'humeur, ces derniers temps. salut. tu termines par marmonner en te réveillant peu à peu, consentant à émerger ta tête d'entre les couvertures, un long bâillement sur tes lèvres. et sans doute que t'as une tête de déterrer, à pas dormir de tes nuits, à ne plus réussir à te reposer correctement. et dire que ce n'est que le début. t'as toujours pas pris rendez vous avec ton médecin. t'oses pas. t'as peur. t'es complètement flippée. tu clignes plusieurs fois des yeux, posant finalement ton regard sur ta sœur. quelle heure il est ? tu demandes finalement, étouffant un nouveau bâillement, t'étirant doucement dans ton lit.

Poppy & Daisy

L'accueil que réservait Poppy à sa grande soeur, n'était pas des plus agréables. Un grognement qui devait être traduit par un bonjour. Daisy, ne pu s'empêcher de faire quelques chatouilles à la plus jeune de la fratrie. Elle ne comptait pas la laisser dormir là, tranquillement, alors qu'elle avait pris la peine de se déplacer chez ses parents en ce samedi matin. Après tout, elle aussi avec des heures de sommeil en retard et elle ne dormait pas jusqu'à pas d'heure. Poppy daigna enfin se tourner vers elle et lui faire face. Elle avait une mine de cadavre. Blanchâtre, les yeux gonflées, des cernes violettes sous les yeux. Tu fais peur Poppy. Ah, les gentillesses entre soeurs. Il est onze heure passé Cruella. Daisy fronça les sourcils. Elle avait beau se moquer gentiment de sa petite-soeur, elle savait reconnaitre quand cette dernière n'allait pas bien. Plus encore, elle était capable de deviner quand une jeune femme n'avait pas dormi de la nuit et avait passé une partie de celle-ci à pleurer. Qu'est ce qui se passe pop ? Elle déposa une main sur la joue de sa petite soeur pour relever une mèche de cheveux qui lui barrait le visage. Et lui adressa un petit sourire. Daisy, c'était un peu la seconde maman de sa petite soeur et de son grand frère. C'était la plus sérieuse des trois, la plus à l'écoute aussi. Alors si Poppy, avait un problème, elle pouvait en parler avec elle.Tu sais que tu peux tout me dire minimoys. De toute façon, Daisy ne quitterait pas la chambre, tant qu'elle ne saurait pas ce qui tracasse sa petite soeur et surtout, tant qu'elle ne jugerait pas son sourire sincère.

en temps normal, tu aurais facilement ri aux éclats, quand ta sœur a commencée à te chatouiller pour espérer te réveiller, mais pas aujourd'hui. pas ce matin. pas ces prochains temps. c'est comme ça, elle ne sait pas. et elle ne doit pas savoir. pas maintenant, pas ... jamais. et pourtant. tu sais bien qu'elle, ton frère et vos parents devront bien être au courant un jour. que tu ne pourras pas te cacher éternellement. cacher cette grossesse éternellement. bordel ... tu fais peur poppy. il est onze heure passé cruella. tu clignes plusieurs fois des yeux, un peu perdue, tu dois bien l'avouer. trop de gentillesse. tu marmonnes faiblement, soupirant en t'enfonçant quelques secondes dans tes draps, une nouvelle fois. tu vois bien que daisy a captée. que quelque chose n'allait pas. n'allait plus. qu'est ce qui se passe pop ? tu restes silencieuse sur ce coup la, tandis que daisy vient éloigner une mèche de cheveux de ton visage. tu sais pas. si tu peux lui dire. c'est pas rien, c'est pas anodin. et tu veux pas qu'elle se sente obligée d'en parler à vos parents et votre frère dans les secondes qui suivent. non. tu peux pas prendre ce risque. définitivement. tu sais que tu peux tout me dire minimoys. tu fronces légèrement les sourcils. t'as l'impression qu'elle arrive à lire dans tes pensées et ça devient flippant, cette histoire. tu te mords l'intérieur de la joue et relèves un peu la tête. rien rien .... tu souffles simplement en retenant un léger soupir. j'ai juste passé une mauvaise nuit ... tu ajoutes, la voix presque tremblante. une mauvaise nuit comm toutes celles qui ont précédée. une mauvaise nuit loin d'être la dernière. tu sais pas, putain. t'en peux plus, toi, de tout ça. t'as jamais demandé. à ce que ça arrive. t'en fais pas pour moi. tu ajoutes en te redressant un peu, tes doigts glissant dans tes cheveux pour les éloigner de ton visage, tandis que tu essayes de faire bonne impression.

Poppy & Daisy

Daisy fronça le nez et tira la langue à sa petite soeur en réponse à ses attaques. Ouai, elle était sympa avec la petite dernière, elle aimait bien la taquiner, mais c'était ce que des soeurs faisaient et puis tout ça, c'était pour détendre l'atmotsphère, parce que Daisy, elle aimait Poppy, plus que tout, alors c'était évident que si elle avait un problème, elle s'en rendrait compte cash. Et c'était justement le cas. Poppy, les yeux lourds, des cernes violettes sous les yeux. Elle n'arrivait même pas à faire semblant. Elle se pinca les lèvres à la réponse de la petite. Elle me prend pour une idiote ? Poppy ne voulait pas inquiéter sa grande-soeur, c'était évident et à l'instant même ou cette dernière le formula à haute voix, Daisy compris, qu'on parlait de quelque chose d'important, c'était du lourd. Parce que Poppy, c'était la petite dernière, celle qui se plaint tout le temps, celle qui peut se montrer culpabilisante pour obtenir ce qu'elle veut. C'était donc évident, que le mutisme dont faisait part Poppy, était synonyme de gros problèmes. La grande soeur approcha sa main du visage de la plus jeune, elle lui caressa la joue pendant plusieurs secondes, peut-être des minutes. Un moment, ou elle lui laissait du répit, parce que Daisy, c'était pas le genre à faire la sourde oreille, à jouer à l'autruche, s'il y a un problème, on en parle, point barre. Poppy, tu as jamais su mentir. Donc, si tu ne veux pas en parler, dis-le, mais ne me fait pas croire qu'il n'y a rien, parce que je te connais par coeur. Et si, ton appréhension c'est que j'en parle à Ethan ou les parents. Je te rappelle que j'ai 28 ans, je sais garder les choses pour moi. Face au silence qui perdurait, Daisy tenta une nouvelle approche. C'est tes cours ? La jeune femme arqua un sourcil, clairement déterminée à sortir de cette chambre avec le fin mot de l'histoire.

tu sais très bien que daisy ne te laissera pas tant qu'elle n'aura pas la réponse à ses questions. tu la connais trop bien, ta soeur. tu sais parfaitement qu'elle va vouloir savoir. qu'elle reviendra à la charge encore et encore, jusqu'à ce que tu acceptes de lui parler de ce qui te met dans des états pareils. tu ne sais pas comment elle va réagir. et ça te fait peur. parce que tu ne veux pas qu'elle en parle à tes parents. même si, en temps normal, elle ne l'aura pas fait. mais ... une grossesse ce n'est pas rien, tu supposes. t'es pas très douée pour ce genre de choses, toi. t'es pas de celles qui savent mesurer la gravité d'un truc et qui connaissent les mots pour rassurer. toi tu paniques ou alors tu deviens sarcastique pour te défendre. tu soupires doucement et ferme les yeux quand la man de ta sœur vient contre ton visage. poppy, tu as jamais su mentir. donc, si tu ne veux pas en parler, dis-le, mais ne me fais pas croire qu'il n'y a rien, parce que je te connais par cœur. et si, ton appréhension c'est que j'en parle à ethan ou les parents. je te rappelle que j'ai 28 ans, je sais garder les choses pour moi. tu te mords l'intérieur de la joue. tu peux pas, c'est tout. tu t'en sens pas vraiment capable. tu restes silencieuse. c'est tes cours ? tu secoues négativement la tête. non. oui. indirectement. tu peux pas le laisser glisser ça. mes cours ont ... rien à voir. tu chuchotes faiblement. hormis peu-être le fait que milo pourrait être renvoyé à cause de toi. déchu de sa fonction de professeur si ça venait à se savoir. tu te mords l'intérieur de la joue et manque un léger soupir. c'est ... tu peux pas comprendre. tu murmures simplement en ramenant tes genoux contre ton torse, les serrant doucement contre toi, fermant les yeux quelques instants seulement, avant de pousser un petit soupir.